![]() |
De gauche à droite, Bernard Fournier, Philippe Marini et Sophie Joissains |
Le Haut-Karabagh, rappelons-le, c'est ce petit Etat peuplé d'Arméniens qui s'est érigé en République à la suite d'un guerre d'indépendance victorieusement menée voici vingt ans. S'il ne bénéficie toujours pas d'une reconnaissance international, le Haut-Karabagh a su mettre en place des institutions politiques plutôt démocratiques qui, à cet égard, tranchent singulièrement avec celles de l'ancien colonisateur azerbaïdjanais. Celui-ci d'ailleurs ne s'est jamais résigné à la perte de sa colonie de sorte qu'il a fait capoter à plusieurs reprises les solutions diplomatiques conduisant à une paix juste et définitive. C'est en raison de ces actions azéries revanchardes que, presque vingt ans après l'arrêt des combats, le groupe de Minsk de l'OSCE est toujours en charge d'aider les parties prenantes à trouver une issue politique négociée. C'est donc dans ce cadre que les trois Sénateurs français - M. Bernard Fournier (Loire), Mme Sophie Joissains (Bouches du Rhône) et M. Philippe Marini (Oise) ont accepté de se rendre compte par eux-même de la réalité karabaghiote, en dépit des pressions déplacées de l'Azerbaïdjan pour leur interdire ce voyage.